convAIRgence accueille son premier mécène

Nous sommes très heureux de dévoiler officiellement le nom du premier mécène de notre fonds de dotation : le Groupe Bontaz. Cet acteur a souhaité s’engager à nos côtés en qualité de premier mécène. Nous tenions bien entendu à le remercier pour sa volonté d’agir à nos côtés autour des enjeux de la qualité de l’air.

Lumière sur notre mécène Bontaz et son engagement au travers du fonds

« Acteur économique historique de la Vallée de l’Arve, Bontaz est un groupe industriel innovant et conscient de la nécessité de préserver notre environnement. Engagé sur son territoire d’origine, Bontaz soutient de nombreuses activités sportives locales représentant les valeurs fortes du groupe : performance, innovation, transmission. […]

En associant, préservation de la qualité de l’air, implication des jeunes générations et innovation sur le territoire de la vallée de l’Arve, le projet proposé nous a naturellement séduit et s’inscrit pleinement dans la continuité de nos engagements locaux. Nous sommes ravis d’y contribuer. »

Daniel ANGHELONE, Directeur Général du Groupe Bontaz.
M. ANEGLHONE - DG du Groupe Bontaz - Atelier de lancement
Daniel ANGELHONE, DG du groupe Bontaz, lors d’un atelier avec les lycéens participant
au projet financé grâce au don de son entreprise.

Bontaz, leader mondial des systèmes hydrauliques automobiles, conçoit, développe et produit des sous-ensembles innovants. Fondé en 1965 au cœur des Alpes françaises dans le berceau du décolletage, le Groupe Bontaz s’est développé à travers le monde pour devenir un équipementier automobile de premier rang. Présent dans 12 pays, le Groupe Bontaz accompagne les plus grands constructeurs avec agilité et confiance pour relever les défis de la mobilité de demain.

Un projet multi partenarial pour innover et aller plus loin dans le dispositif de surveillance de la qualité de l’air

L’initiative rassemble autour d’une ambition partagée des acteurs d’horizons différents : une entreprise concernée par environnement local, le mécène Bontaz, l’observatoire régional de l’air Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, des lycéens et leurs enseignants. Ensemble, ils ont pour objectif de contribuer à améliorer la connaissance de l’air d’un territoire : la Vallée de L’Arve.

Le premier projet financé par le fonds : un observatoire citoyen de mesures de la qualité de l’air, piloté avec des lycéens

Le don du groupe Bontaz a ainsi permis de financer et lancer un premier projet, qui se concrétise par la création du premier observatoire citoyen de mesures de la qualité de l’air.

Cette initiative inédite en France annonce une nouvelle configuration en matière de surveillance de la qualité de l’air sur un territoire donné. La surveillance s’étend auprès des citoyens, pour inviter l’ensemble des acteurs à s’engager et améliorer la connaissance d’un territoire.

Le projet concerne à ce jour 70 lycéens de la Vallée de l’Arve. Le travail a d’ailleurs déjà débuté.

Depuis le début du mois de novembre, 40 élèves de 1ère STI2D du Lycée-Mont-Blanc René Dayve (Passy) construisent un réseau de 30 microstations fixes, destinées à mesurer la qualité de l’air. Elles seront mises en service cet hiver sur le territoire pour mesurer les particules (PM10, PM2,5 et PM1). Les données de mesure seront consultables par tous sur une plateforme d’échange et de visualisation des données de micro-capteurs développée par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes (dispositif Captothèque®).

Par la suite, les élèves de Terminale des lycées Mont-Blanc René Dayve de Passy et Charles Poncet de Cluses vont étudier, dans le cadre de leur projet de Baccalauréat, les meilleures façons d’optimiser les microstations mises en place. Ils vont observer différents paramètres tels que la consommation d’énergie, l’ergonomie des machines, l’optimisation des télécommunications ou encore l’intégration de capteurs environnementaux.

Le déroulement et les avancées du projet seront développés et mis en avant par l’observatoire régional de la qualité de l’air (Atmo).

L’Organisation Mondiale de la Santé s’engage pour l’air

L’OMS lance une campagne mondiale en partenariat avec la Coalition pour le climat et l’air pur. Elle cible l’opinion publique, afin de sensibiliser à l’impact de la pollution atmosphérique sur notre santé.

La qualité de l’air : action prioritaire de l’OMS pour 2019.

L’objectif est de mobiliser, aux côtés des professionnels de santé, un réseau de citoyens, de dirigeants au niveau national et municipal, afin que des changements concrets soient mis en œuvre.

Une ambition partagée par convAIRgence ! Nous souhaitons, face à l’enjeu sanitaire que représente la qualité de l’air, mobiliser tous les acteurs de la société autour de solutions innovantes et durables.

Cette campagne insiste à la fois sur les mesures que les collectivités locales et territoriales peuvent mettre en œuvre (amélioration du logement, du transport, de la collecte des déchets et des systèmes énergétiques) et les actions citoyennes pour améliorer la qualité de l’air que nous respirons.

Cette campagne s’inscrit dans la suite de la première conférence mondiale sur la pollution de l’air et santé. Un site Internet dédié à la campagne vient d’être lancé : Breathelife 2030.

Ce site permet notamment de connaître, pour chaque ville du monde, la concentration moyenne annuelle pour les particules fines PM2.5. Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) classe ce polluant comme cancérigène pour l’homme.

Ainsi, chacun peut comparer le niveau moyen de la ville sélectionnée par rapport au seuil sanitaire recommandé par l’OMS pour ce polluant. Le site propose également de nombreux supports pédagogiques, vidéos et infographies, sur les impacts sanitaires de la pollution de l’air et les bonnes pratiques à adopter.

La pollution de l’air, un enjeu sanitaire majeur

Selon l’OMS, 9 personnes sur 10 dans le monde ne respirent pas un air de bonne qualité. La pollution de l’air affecte la santé des plus fragiles, notamment les enfants. L’OMS estime qu’en 2012, près de 6.5 millions de personnes sont décédées prématurément du fait de la pollution de l’air.

Ces chiffres de l’OMS pourraient même avoir été sous-estimés. En effet, selon une étude inédite publiée mi-mars dans la revue scientifique European Heart Journal, les particules fines seraient à l’origine de 800 000 morts prématurées par an en Europe et de près de 9 millions à l’échelle de la planète.

Ces chiffres sont deux fois supérieurs aux dernières estimations officielles.

2018 année de lancement pour convAIRgence, 2019 année du tournant

L’année 2018 marque un nouvel élan. En effet, elle a permis la naissance puis le lancement de convAIRgence, fonds de dotation pour l’air en Auvergne Rhône-Alpes. Pour rappel, ce projet est né à l’initiative d’ATMO Auvergne-Rhône-Alpes. La FIMEA et le pôle de compétitivité chimie-environnement Axelera soutiennent également cette initiative. Ensemble, nous sommes convaincus que nous pourrons faire bouger les lignes. Nos deux champs d’action (innovation & communication) ont pour vocation d’imaginer et préserver l’air de demain avec l’implication de tous.

 

Un lancement réussi pour convAIRgence

Pour marquer cette occasion, le rendez-vous était donné le 6 novembre 2018 à l’espace Rokoriko de Lyon, installé à l’îlot Hikari dans le quartier de la Confluence.  25 invités curieux sont venus découvrir et rencontrer convAIRgence, au cours d’une soirée remplie d’échanges et de créativité. Issus d’horizons divers (santé, énergie, biens de consommation, etc.), les participants à l’événement de lancement ont démontré un intérêt réel pour la qualité de l’air en région Auvergne- Rhône-Alpes au travers de partage d’expériences et de questions. Ces échanges ont ainsi nourri une fresque collaborative réalisée en direct. Les discussions se sont ensuite poursuivies dans la bonne humeur tout au long de la soirée.

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2019 : négocier le virage amorcé

La qualité de l’air est aujourd’hui au cœur des préoccupations citoyennes. Elle concerne chacun. C’est pourquoi, nous avons pour objectif en 2019 de développer la visibilité et notoriété de convAIRgence, et de faire rayonner nos actions présentes comme à venir. Nous concentrons nos énergies pour aller à la rencontre de ceux qui contribuerons à nos projets et ferons le choix de nous soutenir. Nous nous efforcerons de partager l’avancement de nos démarches et projets en toute transparence sur notre site, comme sur nos réseaux sociaux.

 

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».

Merci à tous ceux qui se sont intéressés à nos actions en 2018, et rendez-vous en 2019 pour continuer à agir ensemble !

Belle année 2019 !

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On est prêt : agir pour le climat avec les Youtubeurs

Du 15 novembre au 15 décembre 2018, 60 Youtubeurs français s’engagent pour sauver la planète au travers du collectif « On est prêt« . Ils ont lancé début novembre une campagne sur leurs réseaux sociaux pour encourager leurs abonnés à en faire autant. Cette initiative vise à mobiliser la jeune génération durant un mois. L’ambition consiste à faire évoluer les comportements au travers de petits gestes quotidiens.

Sauver la planète à l’heure du virtuel et de l’influence

Ensemble, les Youtubeurs engagés dans ce défi, touchent des millions d’abonnés via leurs réseaux sociaux. Le web et ses influenceurs deviennent ainsi un outil indispensable pour éveiller les consciences et mobiliser les citoyens, particulièrement les jeunes (12-25 ans). C’est l’objectif poursuivi par les fondateurs du mouvement, qui lancent ce défi viral, participatif et ludique.

1 mois d’actions pour le climat, organisé autour de 3 axes

Durant 30 jours, les Youtubeurs sont divisés en 3 équipes. Chacune traite une thématique précise :

  • repenser son alimentation,
  • revoir l’utilisation du plastique,
  • envisager des solutions de mobilités alternatives à la voiture.

Leur but est de prouver qu’il est possible d’agir au quotidien. Ils invitent ainsi leurs abonnés à modifier leurs habitudes et à les partager autour d’eux.

Comme l’a déclaré Magali Payen une des fondatrices du mouvement dans le Parisien : « On estime qu’après 30 jours, le pli est pris et que les bons gestes ont toutes les chances de rester ».

 

Les liens utiles pour le défi « On est prêt »:

Pollution de l’air et santé : l’OMS lance une première conférence sur le sujet

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est à l’origine d’une grande première internationale. En effet, du 30 octobre au 1er novembre 2018, se déroule à Genève (Suisse) la première conférence mondiale sur la pollution de l’air et santé. La conférence est organisée en partenariat avec ONU Environnement, L’ONM (Organisation Météorologies Mondiale), le CCNUCC (secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques), la CCAC (Coalition pour le climat et la qualité de l’air) et enfin la CEE-ONU (Commission économique des Nations Unies pour l’Europe).

La santé publique sujet central de la conférence

Les ambitions sont grandes pour cette première édition : amélioration de la qualité de l’air, lutte contre les changements climatiques et surtout sauver des vies ! En effet, l’état des lieux présenté en préambule à la conférence est préoccupant. 9 habitants sur 10 de notre planète respirent un air pollué. La pollution de l’air engendre près de 7 millions de décès par an. Cette dernière est donc à l’heure actuelle l’un des facteurs principaux de mortalité non contagieux au monde.

C’est pourquoi la conférence veut en priorité (re)mettre l’accent sur tous les moyens connus, efficaces et surtout économiquement viables. Leur mise en place permet la diminution des principales sources de pollution. Tous les secteurs sont concernés par ces solutions abordables et opérationnelles : transport, gestion des déchets, énergie, logement, agriculture. Chacun peut ainsi contribuer à réduire la pollution de l’air et les changements climatiques. L’enjeu est de taille : améliorer la santé de tous et participer au développement durable de notre environnement.

Les objectifs poursuivis par la première conférence mondiale pollution de l’air et santé

Cette première mondiale réunit de nombreux participants issus de différents horizons : ministres de la santé et de l’environnement, représentants des gouvernements nationaux, représentants d’organismes intergouvernementaux, professionnels de la santé, représentants d’autres secteurs (transports, énergie, etc.). Sans oublier les acteurs de la recherche, des milieux universitaires et de la société civile.

La réunion de tous ces nombreux acteurs a pour enjeu principal le partage des connaissances et savoir-faire. La conférence s’attache surtout à la mise en place de synergies pour améliorer la qualité de l’air au profit d’une meilleure santé pour tous. C’est pourquoi les échanges et partages concernent plusieurs aspects :

  • instruments existants pour l’évaluation et la mise en œuvre d’interventions efficaces,
  • techniques de mesure de la pollution et des expositions ayant une répercussion sur la santé,
  • informations scientifiques disponibles sur les conséquences de la qualité de l’air sur la santé.

Cette première conférence mondiale aspire à faire du secteur de la santé le fer de lance du renouvellement initié, en partenariat avec d’autres acteurs.

 

La conférence pollution de l’air et santé de l’OMS vue dans la presse