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Contexte

L’air est un milieu environnemental auquel l’humain ne peut se soustraire, il doit donc être exploré. L’amélioration des connaissances scientifiques sur sa composition (polluants « classiques » ou « émergents ») pour anticiper les problématiques sanitaires de demain est fondamentale.

De même, les nouvelles technologies (micro-capteurs, drones, etc.) et l’open data ouvrent de multiples possibilités pour la surveillance de l’air tant pour augmenter le volume et la finesse des données (plus de données, données en temps réel, en mobilité, etc.) que pour renforcer le maillage du réseau de surveillance (installations de micro-capteurs sur des bâtiments publics, chez des particuliers, etc.).

Objectifs et finalités pour l’air

Concernant les polluants émergents, il s’agit d’assurer l’identification et la surveillance pérenne de paramètres pouvant présenter des intérêts sanitaires dans les prochaines décennies et ainsi disposer de valeurs de référence dans l’exposition humaine et d’un historique de données exploitables.

Concernant l’innovation technologique et l’ouverture des données, l’enjeu est de capitaliser toutes les données produites sur le territoire afin d’en évaluer la pertinence pour gagner en précision spatiale et temporelle dans la surveillance de l’air et ainsi mieux rendre compte de l’exposition des populations (en temps réel, à l’échelle de la rue, en 3D, en couplant les différentes nuisances, etc.).

Résultats attendus

imaginer et développer des nouvelles méthodes et approches de surveillance de la qualité de l’air, scruter l’air dans toute sa composition, disposer de données les plus fines spatialement et temporellement afin de délivrer une information la plus juste et complète possible.

Budget total visé

fonctionnement de 800 000 € en s’appuyant sur les compétences complémentaires d’une équipe projet de 5 personnes (sur 2 ans) + 50 000 € d’investissement

Porteur : Atmo

Partenaires : réseau de citoyens, partenaires privés dans le domaine des nouvelles technologies et du numérique, partenaires académiques

Exemples d’actions pouvant être
financées dans ce programme :

  • Maintenir un observatoire des polluants émergents dans l’air et valoriser les résultats auprès de la communauté scientifique (Particules Ultrafines (dont nano), perturbateurs endocriniens, pesticides, pollens, moisissures)
  • Développer une méthodologie de surveillance de la qualité de l’air en mobilité
  • Développer la modélisation en 3D et sur un pas de temps horaire
  • Déployer des systèmes robustes d’agrégation et de stockage de données
  • Développer une approche collaborative et participative de la mesure de la qualité de l’air
  • Améliorer les outils d’évaluation de l’air sur des zones sensibles
  • Développer des approches innovantes pour la surveillance de l’air intérieur
  • Former les jeunes générations aux technologies innovantes pour l’air